En 2021, le prix du gaz naturel a augmenté de 300 %. Pour l’électricité, c’est encore pire. L’augmentation atteint 500 % en un an ! Si les raisons de cette hausse des tarifs de l’énergie sont multiples et complexes, une chose est sûre : cette crise énergétique a un impact direct sur les industriels.
La fin de la crise COVID a entraîné une forte reprise de l’activité industrielle mondiale en 2021, ce qui a provoqué une brusque augmentation de la demande en gaz. Pour ne rien arranger, l’hiver 2021 a été particulièrement froid en Europe, ce qui a provoqué une forte diminution des stocks de gaz. La reconstitution des stocks qui s’en est suivie a ainsi entraîné une augmentation mécanique des prix.
La Russie et la Norvège sont les principaux fournisseurs de gaz naturel de la France et de l’Europe. En 2021, l’offre de ces deux pays n’a pas permis de répondre à l’accroissement de la demande européenne.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie début 2022, et les sanctions qui en découlent, ont considérablement aggravé le problème. Afin de priver la Russie de sources de revenus colossales, l’Union européenne cherche dorénavant à limiter sa dépendance au gaz russe et les opérateurs européens d’infrastructures gazières se préparent à tous les scénarios.
En 2023, les pénuries de gaz seront très probables et toucheront en priorité l’industrie !
En 2021, la reprise d’activité industrielle s’est traduite par un pic de demande d’électricité. Comme l’électricité ne peut pas être stockée, cette demande en hausse a pu être satisfaite grâce à la mise en service de centrales au gaz. Le prix du gaz influe donc directement sur le prix de l’électricité.
Les industriels sont les premiers à être exposés à ces hausses des prix de l’énergie, car leur consommation est fortement liée à leur productivité. Les industriels ont besoin de consommer pour produire, ils subissent donc de plein fouet ces fluctuations. Ces tarifs à la hausse se répercutent alors sur leur marge et sur celle de leur client, ce qui contribue à augmenter le prix des produits manufacturés.
Naturellement, les secteurs énergo-intensifs sont plus impactés que les autres par cette explosion du prix de l’énergie. Pour la production de médicaments, de métaux, de papier/carton, de ciment ou de verre, la part des consommations d’électricité et de gaz a toujours pesé lourd : entre 10 et 60% du coût de production.
Ces hausses contribuent à fragiliser certains secteurs industriels, réduisant fortement l’impact positif de la reprise économique. Le secteur de l’industrie pharmaceutique et chimique, la filière française la plus énergivore, s’attend ainsi à un puissant coup de frein au niveau de sa croissance : 1 à 2% pour 2022, contre 6% en 2021 !
Cette hausse des tarifs énergétiques est la conséquence de plusieurs phénomènes face auxquels les industriels sont impuissants. Comment faire pour ne pas totalement subir cette hausse des prix ?
Il existe heureusement des solutions permettant aux industriels de réduire leur facture énergétique.
Des experts comme Energiency peuvent vous aider à agir !
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