En 2007, Al Gore obtenait le prix Nobel de la Paix pour son film «Une vérité qui dérange» sur le changement climatique avec le GIEC (Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’Evolution du Climat). La taxe carbone était au cœur du débat présidentiel français, et toutes les voitures arboraient fièrement leurs grammes de CO2 sur leurs portières au Mondial de l’Automobile. L’Humanité semblait enfin avoir pris la mesure du défi à relever.
Deux décennies et deux crises planétaires plus tard, les Conférences Annuelles sur le Climat (COP) qui se sont succédées depuis le Sommet de Rio de 1992 n’ont pas apporté d’avancées vraiment concrètes ni décisives à la hauteur de l’enjeu. Le scandale Volkswagen et son logiciel truquant les émissions polluantes des véhicules illustrent une vision encore tenace d’un monde politico-économique opposant compétitivité (et donc emploi) à préservation de la Planète. «Le logiciel mange le monde» (software is eating the world) d’après le pionnier du web Marc Andreeseen. L’astrophysicien Stephen Hawking et les entrepreneurs Elon Musk (Paypal, Tesla, SpaceX) et Steve Wozniak (Apple) nous ont même mis en garde contre l’intelligence artificielle et ses dangers. Les algorithmes peuvent être selon eux une menace pour l’Humanité s’ils sont utilisés à mauvais escient, comme les robots tueurs ou les armes autonomes.
Pourtant, les données nombreuses et omniprésentes dans nos smartphones et nos objets connectés constituent une formidable matière première pour produire de l’innovation bénéfique pour le climat. Le mouvement des start-up a pris une ampleur inédite, notamment en France avec le label French Tech. Les jeunes sociétés créent aujourd’hui plus d’emploi que les secteurs historiques, et l’innovation nourrit le cercle vertueux de la compétitivité. Energiency est une start-up de près de 30 personnes à l’intersection des transitions énergétique et numérique. Nous développons des algorithmes d’intelligence artificielle qui analysent en temps réel les données issues des compteurs d’énergie intelligents et de l’Internet des Objets (IoT). Notre technologie permet aux entreprises de réaliser jusqu’à 15% d’économies d’énergie en tirant le meilleur de leur outil de production. Cette innovation incarne une logique frugale telle que décrite par Navi Radjou[1]. La bienveillance peut se traduire ici par veiller au bien, ou rester toujours en éveil vis à vis du risque climatique. Les start-up numériques peuvent rendre dès maintenant le monde plus durable et intelligent grâce à des solutions agiles et bienveillantes, sans attendre de la COP 26 un consensus politique mondial qui a déjà trop tardé à venir.
SKF, le leader mondial de la fabrication de roulements à billes, a déjà fait le choix d'adopter l'intelligence artificielle avec Energiency pour maîtriser sa consommation énergétique : "Depuis la mise en place opérationnelle de cet outil en janvier 2019, les secteurs concernés ont réduit leur consommation d'énergie de 5,9% sur le premier semestre 2019 par rapport à la même période de l'année antérieure. Ce résultat est largement supérieur à celui attendu (3,6%). » selon Bruno Valenti, Responsable Assistance Technique et Coordination chez SKF France. Retrouvez son témoignage dans l’article "Ces 5 managers ont (déjà) adopté l'intelligence artificielle, ils racontent".
Et vous, qu'attendez-vous pour utiliser l'IA pour booster votre transition énergétique et numérique ?
En tant qu'auditeur Energie, je me suis rendu compte que les données étaient la plupart du temps inexploitées par les industriels pour réaliser des économies d'énergie. J'ai décidé de créer Energiency afin de mettre l'intelligence artificielle au service des industriels pour accélérer leurs économies d'énergie.
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